Boulogne-Billancourt, 31 janvier 2018 —Dynatrace, leader de la gestion de la performance digitale, dévoile les résultats d’une enquête mondiale, réalisée par un cabinet indépendant auprès de 800 DSI. Parmi les enseignements les plus spectaculaires, cette étude révèle que pour 79 % des entreprises françaises (76 % au niveau mondial), la complexité des systèmes et des architectures informatiques pourrait bientôt rendre impossible une gestion efficace de la performance digitale. L’étude souligne en outre que la complexité informatique augmente de façon exponentielle : une seule transaction Web ou mobile implique aujourd’hui en moyenne 35 systèmes ou composants technologiques différents, contre 22 il y a cinq ans à peine.
Une tendance qui devrait encore s’accélérer, 56 % des DSI français (53 % au global) prévoyant de déployer de nouvelles technologies dans les 12 prochains mois, en tête desquelles le multi-cloud, les microservices et les conteneurs. Cette complexité croissante n’est pas sans incidence sur les équipes IT, qui consacrent désormais en moyenne 29 % de leur temps à résoudre des problèmes de performance digitale, soit un coût de 2,5 millions de dollars par an pour les entreprises. Tout en continuant à chercher une solution à ces enjeux, plus de quatre DSI sur cinq (84 % en France, 81 % au global) pensent que l’intelligence artificielle (IA) sera essentielle pour que les équipes IT puissent maîtriser la complexité croissante des systèmes. Ils sont d’ailleurs 83 % à déjà avoir mis en œuvre l’intelligence artificielle, ou pensent le faire au cours des 12 prochains mois.
Téléchargez ici le rapport complet : “Top challenges facing CIOs in a cloud native world”.
« Les entreprises sont aujourd’hui sous la pression d’un marché toujours plus digitalisé et connecté, en attente d’innovation permanente, explique Matthias Scharer, VP of Business Operations, Dynatrace. Ceci a pour conséquence de profondes mutations des écosystèmes IT : après la virtualisation, le cloud ; après le cloud, le multi-cloud. Ce qui a imposé aux DSI une évolution profonde de leurs systèmes historiques vers des architectures Cloud, donnant ainsi naissance à des écosystèmes hyper-évolutifs, hyper-dynamiques et hyper-complexes, rendant toujours plus difficile la gestion des performances digitales et l’optimisation de l’expérience utilisateur ».
L’étude révèle en outre que les organisations rencontrent des difficultés toujours plus importantes face aux défis imposés par l’adoption d’écosystèmes multi-cloud et d’architectures Cloud natives :
- 79 % des DSI français (76 % au global) affirment que le multi-cloud complexifie le suivi et la compréhension de l’impact des services Cloud sur l’expérience utilisateur ;
- 73 % (72 % au global) déplorent le temps passé par leurs équipes à mettre en place le monitoring d’environnements Cloud multiples lors du déploiement de nouveaux services ;
- 57 % d’entre eux (72 % au global) estiment qu’il est quasiment impossible de suivre la performance des microservices en temps réel ;
- 88 % des DSI (84 % au global) affirment que l’aspect dynamique des conteneurs rend difficile la compréhension de leur impact sur les performances applicatives ;
- Maintenir et configurer la gestion des performances (57 %), et identifier les dépendances et les interactions de services (48 %) sont les principaux défis identifiés par les DSI dans la gestion des micro-services et des conteneurs (56 % et 54 % au global).
« Pour que le Cloud tienne toutes ses promesses, les entreprises doivent maintenir une visibilité de bout en bout de chaque transaction applicative, poursuit Matthias Scharer. Un impact de plus en plus difficile à mesurer avec la construction d’écosystèmes multi-cloud fondés sur une variété de services tels que AWS, Azure, Cloud Foundry ou encore SAP. Seuls des outils de monitoring complets, capables de détecter automatiquement, d’intégrer et d’opérer dans ces environnements, peuvent répondre à cet enjeu. Sans compter l’adoption d’architectures Cloud natives, qui fragmentent encore plus les transactions applicatives, ce qui favorise encore la complexité.
Si ces écosystèmes modernes sont essentiels à une innovation rapide, les entreprises doivent prendre conscience de la nécessité de maintenir une visibilité complète sur l’ensemble de leurs systèmes, afin de garder le contrôle de l’expérience utilisateur malgré une hyper-complexité croissante. Ces environnements peuvent avoir des milliards de dépendances et il n’est plus possible de compter sur l’humain pour analyser et synthétiser les données. Ainsi, vous devez être capable de découvrir et instrumenter automatiquement ces environnements en temps réel, et utiliser l’intelligence artificielle pour localiser les problèmes avec précision, et définir votre environnement pour permettre des corrections automatiques, dans l’objectif de garantir une performance et une expérience optimales aux utilisateurs ».
Outre les défis liés à la gestion d’un écosystème IT toujours plus complexe, l’étude révèle par ailleurs la difficulté pour les DSI de répondre au rythme soutenu des demandes internes. 72 % des DSI français (74 % au global) estiment ainsi que les systèmes d’information sont soumis à une pression trop forte pour répondre à des demandes irréalistes des métiers comme des utilisateurs finaux. Tandis qu’ils sont 77 % (78 % au global) à souligner la difficulté à trouver le temps et les ressources nécessaires pour répondre à l’ensemble des questions soulevées par les métiers, tout en maintenant la qualité de service que l’on attend de l’IT.
Plus en détail, 81 % des répondants en France (80 % au global) expliquent qu’il est difficile de faire le lien entre les indicateurs techniques de la performance digitale et l’impact de celle-ci sur le business.
Téléchargez ici le rapport complet : “Top challenges facing CIOs in a cloud native world”
Méthodologie de l’enquête Commandée par Dynatrace, ce rapport est basé sur une enquête internationale menée en août 2017 par le cabinet Vanson Bourne auprès de 800 DSI d’entreprises de plus de 1 000 salariés. L’échantillon était réparti de la façon suivante : 200 répondants aux États-Unis, 100 au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Chine, et 50 en Australie, à Singapour, au Brésil et au Mexique.